Une presqu’île, aux confins d’un pays du Nord. C’est là que vit la famille Haarder, dans un isolement total. Jens a hérité de son père la passion des arbres, et surtout du liquide précieux qui coule dans leurs veines – la résine, aux capacités de préservation étonnantes. Alors que le malheur ne cesse de frapper à la porte des Haarder, Jens, obsédé par l’idée de protéger sa famille contre le monde extérieur qui n’est pour lui que danger et hostilité, va peu à peu se barricader, bâtir autour de la maison une véritable forteresse, composée d’un capharnaüm d’objets trouvés ou mis au rebut, et séquestrer sa femme et sa fille. Du fond de la benne où il l’a confinée, Liv observe son père sombrer dans la folie – mais l’amour aveugle qu’elle lui porte va faire d’elle la complice de ses actes de plus en plus barbares, jusqu’au point de non-retour.
Alma vit seule. Elle ne sort plus. Son mari est mort, leur fille a été tuée par un chauffard à l’âge de six ans. Elle se débrouille malgré son grand âge et sa mémoire qui lui échappe. Les jours s’écoulent tout doucement. Jusqu’à ce qu’elle aperçoive un petit garçon et son chien par la fenêtre. Elle guette leur passage : quelque chose à attendre. Puis son envie de les inviter supplante sa peur du monde extérieur. Le petit garçon finit par entrer et une douce amitié se noue entre ces deux êtres esseulés. Ces visites quotidiennes stimulent les souvenirs d’Alma : la plage avecsa petite fille, une soirée dansante avec son mari, l’accident qui rendit ce dernier irascible, le mauvais tour qu’elle lui a joué au point de le faire sortir de ses gonds. Leur ultime altercation. Avec sa finesse psychologique et sa subtilité habituelles, Ane Riel raconte la vengeance d’une femme écrasée sa vie entière par celui qu'elle ne cessa pourtant jamais d'aimer. Dans ce conte à la lisière du réalisme magique, touchant et émaillé d’humour noir, elle allie merveilleusement l’ombre à la lumière.
Mirko zwerft rond met Leon, een zachtaardige man die zijn eigen kracht niet kent, en denkt terug aan zijn jeugd en zijn liefde voor Leons moeder Danica.
Alma windt elke avond de klok in haar huis op nu haar man dat niet meer kan doen. In haar laatste levensdagen blikt ze terug in de tijd en overdenkt wat er is gebeurd in haar relatie met haar man.
Mirko zwerft rond met Leon, een zachtaardige man die zijn eigen kracht niet kent, en denkt terug aan zijn jeugd en zijn liefde voor Leons moeder Danica.
Alma windt elke avond de klok in haar huis op nu haar man dat niet meer kan doen. In haar laatste levensdagen blikt ze terug in de tijd en overdenkt wat er is gebeurd in haar relatie met haar man.
