Depuis 35 ans, le terme d'islamophobie impose la censure à toute parole critique de l'Islam. Vieux mot de l'époque coloniale, il a été réinventé et transformé en arme de guerre par les mollahs iraniens qui ont fait de la foi du Prophète un objet intouchable. Islamophobie amalgame en effet deux sens : la persécution des croyants, qui est un délit ; la remise en cause d'une religion, qui est un droit absolu. L'usage de ce terme répond lui aussi à un double objectif : faire taire les Occidentaux mais surtout les Musulmans réformateurs soucieux de relire les textes sacrés, de modifier le code de la famille, d'introduire modération et tolérance dans l'exercice de la foi. Ce sont ces traîtres, ces apostats potentiels qu'il faut foudroyer en les renvoyant dans les ténèbres du racisme. Or une grande religion comme l'Islam n'est pas une race puisqu'elle a une vocation universelle. Lui épargner l'épreuve de l'examen, entrepris depuis des siècles avec le christianisme, ce n'est pas l'aider à mûrir, c'est l'enfermer dans ses difficultés actuelles. Ce paternalisme est encouragé par toute une partie des gauches intellectuelles, trop heureuses de trouver dans l'Islam le dernier bon sujet de l'Histoire, après la classe ouvrière, le tiers monde et les damnés de la terre. On explique donc, au prix d'un raccourci stupéfiant, que l'islamophobie est la suite de l'antisémitisme des années 30, que le "musulman" est aujourd'hui la victime absolue du monde occidental et que les attentats dont nous pâtissons, en France ou ailleurs, sont le résultat de notre attitude vis à vis des femmes et hommes de cette confession. Démonter ce racket sémantique, réapprendre à bien nommer les choses et à dénoncer les abus, réévaluer ce qu'on appelle "le retour du religieux" et qui paraît plutôt un retour du fanatisme, tels sont les objectifs de cet essai qui est la suite de La tyrannie de la pénitence paru en 2006.
Après Le droit d’emmerder Dieu, éloge du droit au blasphème, Richard Malka revient sur l’origine profonde d’une guerre millénaire au sein de l’Islam : la controverse brûlante sur la nature du Coran. Plus qu’une plaidoirie, ces pages mûries pendant des années questionnent ce qu’il est advenu de l’Islam entre le VIIème et le XIème siècle, déchiré entre raison et soumission. Les radicaux ont gagné, effectuant un tri dans le Coran et les paroles du Prophète, oppressant leurs ennemis – au premier rang desquels les musulmans modérés, les musiciens, artistes, philosophes, libres penseurs, les femmes et minorités sexuelles. Plonger avec passion dans cette cassure au sein d’une religion n’est pas être « islamophobe », c’est regarder l’histoire en face. Traité sur l’intolérance est une méditation puissante, un appel aux islamologues du savoir et de la nuance – pour qu’enfin chacun sache, comprenne, échange, s’exprime.
Sous son plumage maigrichon, Hamaika est une poule bien curieuse. Elle aime s'aventurer loin du poulailler, toujours plus loin. Pour ses consoeurs poules, Hamaika a un grain. Pas un grain de maïs, puisqu'elle oublie souvent de se nourrir, mais un grain perché en haut de son cou interminable : Hamaika a la tête en l'air parce que le coeur traversé. Dans ses yeux avides, tout et chacun est un enchantement permanent. Justement, un jour particulier de rêverie, Hamaika marche sur la queue d'un poisson échoué sur la plage. Il se passe quelque chose entre eux. Quelque chose d'hypnotique, de magique. Lui aussi, il est curieux, exceptionnel. Tout à leur joie amicale, ils décident de faire les présentations aux uns et aux autres. C'est la catastrophe. Désormais, il va falloir battre des ailes.
Protestations, manifestations, émeutes, grèves, crispation, défiance, dénonciations : depuis des années, la colère monte, les peuples ne cessent de rejeter l'autorité et paraissent de moins en moins gouvernables. Les raisons de la révolte sont connues : aggravations des inégalités, dégradations des conditions de travail, recul des services publics, mises au jour de scandales politiques et d'injustices jamais résolues... Mais la violence avec laquelle elle se manifeste est inédite car exprimée par un sujet nouveau : l'individu tyran. Né avec les progrès technologiques récents, l'apparition d'Internet, du smartphone, c'est un être ultra-connecté, replié sur sa subjectivité et ses intérêts, capable de mettre le inonde à ses pieds d'un clic via mille applications, les réseaux sociaux et dès lors persuadé d'en être l'unique centre. C'est le I de iPhone, le You de YouTube. Or si chacun se croit ainsi doté d'un pouvoir neuf, la réalité ne fait que démontrer l'inverse. Les crises économiques renforcent l'impression d'être dépossédé, la technologie celle d'être tout-puissant. Jamais combinaison n'aura été plus explosive. Ses conséquences sont effrayantes. Eric Sadin les détaille et nous offre une analyse tragiquement juste de l'effondrement de notre monde commun. Haletant et passionnant, cet essai fera date. Le livre de l'époque.
Ne jugez pas un livre sur sa couverture. Ne jugez pas un garçon sur son apparence. " Je m'appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire. " Né avec une malformation faciale, August, dix ans, n'est jamais allé à l'école. Aujourd'hui, pour la première fois, ses parents l'envoient au collège... Pourra-t-il convaincre les élèves qu'il est comme eux ?
Lucas souhaite une poupée plus que tout au monde. Un jour, sa maman et son papa lui offrent une boîte avec un énorme ruban... Aura-t-il enfin la poupée tant espérée ? Un bel album sur la tolérance et l'amitié Ce récit amusant et plein de rebondissements aide à en finir avec les stéréotypes. Les poupées ne sont pas que pour les filles... Il n'y a pas de jeux pour filles ou de jeux pour garçons. Un livre qui explore les nombreuses émotions des enfants La jalousie, la joie, la colère, la tristesse, la culpabilité... L'illustratrice Amélie Graux parvient parfaitement à esquisser toutes ces différentes émotions à travers des visages très expressifs. Les enfants se reconnaîtront dans de nombreuses situations de ce livre.
Les énormes monstres poilus peuvent aussi avoir besoin de votre aide : écoutez-les vraiment avant d'avoir peur d'eux. Et vous deviendrez un vrai Chamalloux.\nLes énormes monstres poilus peuvent aussi avoir besoin de votre aide : écoutez-les vraiment avant d'avoir peur d'eux. Et vous deviendrez un vrai Chamalloux.
Documentaire over de verschillende manieren waarop men in het museum Auschwitz-Birkenau en in musea in de VS de herinnering aan de jodenvervolgingen in de Tweede Wereldoorlog probeert levend te houden